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              Initialement conçu et révélé en 1996 par Monsieur Maurice DOUSSET, alors Président du Conseil de la Région CENTRE, ce projet était étayé par le Rapport commandé à Monsieur Jacques DOUFFIAGUES.

               Les éléments essentiels en était: saturation des plate-formes aéroportuaires existantes et facilité d'implantation locale.

Les changements politiques survenus depuis ont permis de surseoir aux décisions notamment grâce à la construction de nouvelles pistes à ROISSY.

Depuis quelques mois, la nécessité de compléter la schéma directeur, la reprise économique avec un trafic aérien qui augmente plus vite que prévu, relancent le dossier.

Le rapport élaboré par Monsieur Jean-Pierre BLAZY ( maire de Gonesse dans le Val d'Oise, proche de Roissy) reprend le dossier en insistant sur l'urgence de prendre une décision devant la probable saturation de Roissy d'ici a 7 ans sachant qu'il faut 10 ans pour créer une nouvelle plate-forme.

Résumé du rapport Blazy

    Suite aux besoins croissants du trafic aéroportuaire, passagers et marchandises, le gouvernement a autorisé la construction de deux pistes supplémentaires sur l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle, en s'engageant à ce qu'il n'y ait aucune autre piste rajoutée par la suite, et en fixant à 55 millions de passagers le plafond à ne pas dépasser. L'aéroport du Bourget ne serait utilisé que pour les besoins de l'aviation d'affaires et Orly serait plafonné à 250000 mouvements par an avec couvre-feu total la nuit.

   Aux USA, la libéralisation du transport aérien intérieur a conduit au développement d'aéroports servant de plaques tournantes (hubs), avec une concentration des trafics autour de quelques grands pôles.

    De même en Europe, le trafic des compagnies membres de l'Association des Compagnies Européennes (AEA) a augmenté de 43% de 1993 à 1997, ce qui engendre une saturation des grands aéroports et des espaces aériens avec retard des vols. On a donc prévu des extensions:

                - un cinquième terminal à Londres-Heathrow et la création d'un deuxième terminal avec une seconde piste à Manchester,

                - une cinquième piste à Amtersdam-Shophol

                - des capacités de traitement des passagers à Francfort

sachant que les autorités doivent considérer la préservation de l'environnement: nuisances sonores et pollution de l'air.

    En France, des plate-formes comme Beauvais ou Reims peuvent accueillir davantage de vols charters mais les investissements nécessaires seraient coûteux. Le développement de Lyon-Satolas inquiète les riverains; Toulouse reste surtout un aéroport local;  Marseille et Bordeaux sont surtout en relation avec Paris. On peut prendre en considération les atouts de l'aéroport de Lille-Lesquin mais l'espace aérien est presque saturé.

     L'augmentation du transport de fret et de passagers devrait atteindre le plafond de Roissy en 2008. Il faudrait donc mettre en place de nouveaux moyens; une meilleure utilisation des plate-formes de province n'apporterait qu'une réponse limitée. Il faudrait donc envisager la réalisation d'un troisième aéroport dans le grand bassin parisien, ainsi que les infrastructures ( autoroutes et liaisons ferroviaires rapides vers Paris) relatives à sa desserte terrestre pour les passagers, ainsi que pour les déplacements liés à l'activité de la plate-forme.

    Il faut donc compter 10 ans de délais pour la construction et la mise en service d'une telle infrastructure. Il est donc urgent de décider cette année de l'implantation d'un nouveau site, sinon le trafic international risque d'être détourné vers Londres, Francfort, Amsterdam, Zurich et Milan.

    Selon le rapport de Monsieur Jacques Douffiagues en 1995, la localisation la plus appropriée se situerait dans la région de Beauvilliers en Eure et Loir.

 

 

 

 

 

 

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